Les expériences Lea / JDuroc
La première fois, nous n'étions pas encore ensemble.
Enfin on commence. Curieusement j'ai beau être seule dans un endroit désert avec quelqu'un que je connais à peine , je ne panique pas du tout, une espèce de certitude qu'il ne me fera pas de mal.
Il m'attache les mains dans le dos . Contrairement aux autres bondagers que j'ai croisés, il ne m'attrape pas à bras le corps , je sens à peine ses mains et encore moins ses bras. Je sens juste les cordes, comme s'il n 'était pas là. Peut être est-il timide au départ ? Ou alors c'est sa façon d'attacher? Quelque part c'est un peu frustrant.
Puis il enchaine sur une « demi – suspension » assez sympa. Au cours de cette suspension il veut faire passer une des cordes dans ma bouche façon « mors pour cheval ». J'ai un instant de « décomposition silencieuse» où je reste bouche fermée . Je trouve ça humiliant. Finalement je cède … pourquoi ? je ne sais pas. Peut être cette ambiance douce avec de la musique bien choisie, peut être ses gestes doux, du coup j'ai peut être peur de « casser » cette douceur si je laisse mon sale caractère s'exprimer.
Une fois la corde placée dans ma bouche, je commence à l'apprivoiser, à la mordiller puis à y planter mes dents, c'est cool, ça me fait un antistress, un jeu, une interaction avec les cordes. Petit à petit je réalise que c'était une bonne idée. J'aime bien me battre avec des cordes :) Il me montre la photo du résultat : on dirait un animal sauvage à peine capturé, après tout ça me correspond assez bien, il a touché juste sans le savoir, et je me garderais bien de lui dire.
Il me propose de continuer par un bondage au sol.
J'espérais qu'il me demande de m'allonger sur le dos, évidemment non, c 'est sur le ventre. Il commence à décider de mettre mes bras comme ci, comme ça, mes jambes d'une autre façon etc... bref je deviens une poupée molle qu'il peut manier à sa guise, je lui prête mon corps le temps d'un bondage pour qu'il devienne son œuvre. Ça j'aime.
La position qu'il m a donnée, un bras replié sur le visage et les jambes repliées en arrière, avec les cordes autour me fait me sentir comme dans un cocon, sa voix achève de me rassurer : il parle doucement et souvent. C'est fou comme ce bondage me plait, j'y passerais la nuit.
Je suis très déçue de devoir sortir de mon cocon quand il commence à enlever les cordes. Je suis impressionnée en voyant la photo du résultat : tous ces passages de cordes, c'est vrai que c'est un art.
Très vite ma déception passe : il va me construire une balançoire. Lea en monde gamine :) Je commence à me balancer dans les cordes. J'ai un bandeau sur les yeux, tous mes autres sens sont donc en éveil. Pour m'aider un peu il pose ses mains sous mes fesses et me soulève un peu. Moi qui suis si sensible des fesses je ne ressens rien, il a fait ça de façon tellement « non sexuelle », « respectueuse ». Comment peut-on poser ses mains sur des fesses de façon « non sexuelle » ? Mystère ! Du coup je me laisse aller dans ses mains.
Il me fait tourner, tourner, tourner, tourner. J'adore ça, je profite . Jusqu'à ce qu'arrive le mal au cœur. Je l'ignore, il va pas m'emmerder maintenant, de toute façon c'est psychologique il suffit de ne pas y penser... je lutte... mais rien à faire tout d'un coup je me sens vraiment pas bien, j'aurais du arrêter avant, stupide tête de mule, la panique : je vais quand même pas lui vomir dans ses cordes la première fois ! Il voit que ça ne va pas et m'immobilise. Mais rien à faire, toujours ce mal au cœur qui s 'intensifie de minute en minute.
Je ne sais pas ce qui le pousse à faire ça à ce moment là mais il commence à me caresser tout doucement le visage. Ses mains sont très douces, très rassurantes, comme de petits papillons qui frôleraient mon visage, je me détends , ça me rassure et ce mal au cœur s'efface doucement : OUF! Je suis toujours dans ma balançoire il est debout derrière moi, sa main sur mon visage, j'ai envie de me laisser aller contre lui et même de poser ma tête dans le creux de son bras, laisser tomber les défenses pour encore mieux profiter de ses caresses. Je laisse parler mes envies. Qu'est ce qu'on est bien au creux de son bras, un océan de douceur. Toutes les tensions, toutes les peurs, toutes les méchancetés, tous les trucs négatifs des derniers jours m'abandonnent et je m'abandonne aussi.
Dur d'arrêter ce moment, de revenir à la réalité, de redescendre de ce petit paradis
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La
seconde fois
Il réalise ensuite un très joli bondage sur Cloé, je me réfugie contre le chauffage , frileuse que je suis. C'est agréable de pouvoir le « voir » opérer sur quelqu'un d'autre avec du recul. Il a des gestes très doux, fluides et effectivement assez « éloignés » du modèle, un peu comme s'il jouait seulement avec les cordes, pas avec le corps.
Pendant qu'il réalise un bondage sur moi avec des cordes noires, (qu'est ce que c 'est beau les cordes noires...) Cloé s'endort dans ses cordes, qu'est ce qu'elle est belle et sereine comme ça, son visage s 'est transformé.
En suspension, je me laisse bercer doucement, suspendue dans le vide. Je vole, je plane, le temps s'arrête, je suis bien, au dessus de tout. Je ne sais pas combien de temps ça dure mais il faut bien finir par me décrocher et me reposer toujours saucissonnée au sol.
Je sens ses caresses toutes douces, je n'arriverais jamais à redescendre, de la marijuana à l'état pur cette suspension. Je ne veux pas revenir, ça demande trop de forces.
Il réalise ensuite un très joli bondage sur Cloé, je me réfugie contre le chauffage , frileuse que je suis. C'est agréable de pouvoir le « voir » opérer sur quelqu'un d'autre avec du recul. Il a des gestes très doux, fluides et effectivement assez « éloignés » du modèle, un peu comme s'il jouait seulement avec les cordes, pas avec le corps.
Pendant qu'il réalise un bondage sur moi avec des cordes noires, (qu'est ce que c 'est beau les cordes noires...) Cloé s'endort dans ses cordes, qu'est ce qu'elle est belle et sereine comme ça, son visage s 'est transformé.
En suspension, je me laisse bercer doucement, suspendue dans le vide. Je vole, je plane, le temps s'arrête, je suis bien, au dessus de tout. Je ne sais pas combien de temps ça dure mais il faut bien finir par me décrocher et me reposer toujours saucissonnée au sol.
Je sens ses caresses toutes douces, je n'arriverais jamais à redescendre, de la marijuana à l'état pur cette suspension. Je ne veux pas revenir, ça demande trop de forces.
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Bondage
en plein air, façon toile d'araignée.
Le samedi nous partons en balade dans un vieux monastère. Plus haut... perdue dans la montagne... une grotte avec une grille. Tout de suite nous flashons, je m'accroche à la grille, nous prenons quelques photos pour pouvoir réfléchir et revenir... et nous repartons. Sur le trajet retour, JD me dit « et pourquoi pas aujourd'hui ? Il y a un orage, la nuit tombe, aucun touriste ne passera ». J'hésite, je ne crois pas qu'Il ait beaucoup de cordes... mais là Il prononce la phrase magique « Je n'ai malheureusement QUE les cordes rouges et les cordes noires » QUOI ? Mes préférées ? Non je ne peux pas résister. Et vu que la dernière fois j'étais habillée cette fois je serai nue. C'est parti. L'organisation est compliquée : faire arriver la voiture jusqu'à la grotte malgré les barrières. Protéger les cordes et nous de la pluie. Mais nous sommes tous les 2 très motivés et les idées se succèdent et s'enchainent. Au final je me retrouve suspendue à la grille et plaquée dans une toile d'araignée. C'est long, j'ai froid et mes pieds sur les rochers me font souffrir. Mais JD veille et me masse les pieds de temps en temps pour me les réchauffer et activer la circulation.
Il s'active, pris dans le feu de l'action. Moi je me concentre pour ne pas trop bouger mais activer ma circulation et me réchauffer. Ensuite Il fait des photos, ça dure... Finalement Il me détache rapidement, me pose dans la voiture, m'enveloppe d'un duvet, met le chauffage à fond et me laisse des bonbons et un gâteau. Je suis fatiguée mais heureuse comme une reine. Lui retourne ranger, j'ai interdiction de sortir de la voiture. Puis Il me fait l'amour avec fougue dans la voiture et nous repartons, heureux vers la bonne soupe de poisson chaude qui nous attend à la maison.
J'ai adoré partager ce moment avec Lui, ce fantasme au départ, ces idées ensuite, puis le travail d'équipe et enfin ce moment d'intimité dans la voiture.
Maintenant chaque fois que je passerai en voiture pas loin, j'y penserai en voyant le panneau. Et si un dimanche après-midi en promenade familiale je passe devant la grille, j'aurai cette image gravée dans la tête :) et Lui l'aura aussi... un secret que nous partagerons d'un regard.
Le samedi nous partons en balade dans un vieux monastère. Plus haut... perdue dans la montagne... une grotte avec une grille. Tout de suite nous flashons, je m'accroche à la grille, nous prenons quelques photos pour pouvoir réfléchir et revenir... et nous repartons. Sur le trajet retour, JD me dit « et pourquoi pas aujourd'hui ? Il y a un orage, la nuit tombe, aucun touriste ne passera ». J'hésite, je ne crois pas qu'Il ait beaucoup de cordes... mais là Il prononce la phrase magique « Je n'ai malheureusement QUE les cordes rouges et les cordes noires » QUOI ? Mes préférées ? Non je ne peux pas résister. Et vu que la dernière fois j'étais habillée cette fois je serai nue. C'est parti. L'organisation est compliquée : faire arriver la voiture jusqu'à la grotte malgré les barrières. Protéger les cordes et nous de la pluie. Mais nous sommes tous les 2 très motivés et les idées se succèdent et s'enchainent. Au final je me retrouve suspendue à la grille et plaquée dans une toile d'araignée. C'est long, j'ai froid et mes pieds sur les rochers me font souffrir. Mais JD veille et me masse les pieds de temps en temps pour me les réchauffer et activer la circulation.
Il s'active, pris dans le feu de l'action. Moi je me concentre pour ne pas trop bouger mais activer ma circulation et me réchauffer. Ensuite Il fait des photos, ça dure... Finalement Il me détache rapidement, me pose dans la voiture, m'enveloppe d'un duvet, met le chauffage à fond et me laisse des bonbons et un gâteau. Je suis fatiguée mais heureuse comme une reine. Lui retourne ranger, j'ai interdiction de sortir de la voiture. Puis Il me fait l'amour avec fougue dans la voiture et nous repartons, heureux vers la bonne soupe de poisson chaude qui nous attend à la maison.
J'ai adoré partager ce moment avec Lui, ce fantasme au départ, ces idées ensuite, puis le travail d'équipe et enfin ce moment d'intimité dans la voiture.
Maintenant chaque fois que je passerai en voiture pas loin, j'y penserai en voyant le panneau. Et si un dimanche après-midi en promenade familiale je passe devant la grille, j'aurai cette image gravée dans la tête :) et Lui l'aura aussi... un secret que nous partagerons d'un regard.
_Shibari, Kinbaku, Bondage. Shibari, Kinbaku, Bondage. Shibari, Kinbaku,
Bondage. Shibari, Kinbaku, Bondage. Shibari, Kinbaku, Bondage. Shibari,
Kinbaku, Bondage. JDuroc JDuroc JDuroc JDuroc
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